In the inventory of the Stadtholders Quarters in The Hague drawn up in 1632 "Een contrefeytsel van Haere Excie in profijl bij Rembrants gedaen" (A likeness of Her Excellency in profile done by Rembrants) is mentioned (Drossaers/Lunsingh Scheurleer 1974-1976, vol. 1 (1974), p. 191, no. 219).
1632 -

- 1795-04-30 date of auction

- 1840-04-02 date of auction

According to the auction catalogue of 1892 the painting was part of the collection of the Landgrave of Hesse in Kassel, and was there acquired by the Comte de Reiset.
- 1870-04-29 date of auction

1872 - Hofstede de Groot 1907-1928, vol. 6 (1915), no. 612; Corpus of Rembrandt Paintings 1982-2015, vol. 2 (1986), no. A 61

- 1892-05-30 date of auction

1892 - 1912 bequeathed by the widow of Édouard André to the Institut de France

1912 -

Lugt no. 4899: "Une jeune femme vue en buste, la tête tournée de profil, & couverte d'une toque à rang de perles, le col entouré d'une grande fraise à pointe avec collier de perles; elle est vêtue d'une robe noire & d'une ceinture bleue. Ce tableau, de la manière de la finie de Rembrandt, est du plus piquant effet & de la plus parfait conservation. Hauteur 25 pouces, largeur 19 pouces 9 lignes [= 67,5 x 53,3 cm]. T."

according to an annotation in a copy of the sale catalogue (RKD, The Hague), Lugt no. 5303: "Une jeune femme vue en buste, la tête tournée de profil, et couverte d’une toque à rangs de perles, le col entouré d’une grande fraise à pointe, avec colier de perles; elle est vêtue d’une robe noire et d’une ceinture bleue. Ce tableau, de la maniere finie de Rembrandt, est du plus piquant effet et de la plus parfaite conservation. Hauteur 25 pouces, largeur 19 pouces 9 lignes. T."

according to an annotation in a copy of the sale catalogue (RKD, The Hague), Lugt no. 15749: "Portrait de l’épouse de Rembrandt. Elle se présente de profil, laissant tomber négligemment ses bras le long de sa robe de soie noire moirée, sur laquelle se détache une ceinture bleue et une magnifique collerette de dentelle; ses cheveux d’un blond cendré, sont relevés par une parure de perles et de diamans; un collier de perles fines orne son cou. Un autre portrait de la femme de Rembrandt, représentée également de profil, et indiquant le même âge que celui-ci, ornait autrefois le musée Napoléon, enrichi des chefs-d’oeuvre dus aux conquêtes de 1806. Ces deux portraits différent en ce que dans l’un on voit les mains, et que l’épouse de notre peintre est coiffée d’une toque de velours et beaucoup plus richement parée. A part cette difference, sa figure, le maintien et l’arrangement de la coiffure sont absolument les mêmes. Nous vroyons pouvoir appliquer à celui-ci l’éloge que Lavallée fait du premier dans la galerie du Musée publié par Filhol; il s’exprime ainsi: ‘Il est impossible de porter l’art de peindre à un plus haut degré. Cette tête respire; on croit apercevoit le sang circuler sous l’épiderme. La vie don’t elle est anumée semble un rapt fait à la nature, et l’on serait tenté de presser cette joue, pour s’assurer que ce n’est qu’une illusion, don’t la magie fascine les yeux. Puis il ajoute: Ce portrait ne saurait être trop étudié par les peintres de ce genre. Heureux celui qui pourra atteindre à ce degré de perfection.’ Nous dirons en outre que notre portrait doit être considéré par son execution, comme l’un des plus précieux qui soient sortis du pinceau de Rembrandt. Il est peint en 1632, deux ans après du’il se fut établi à Amsterdam, époque où, travaillant pour sa reputation, il finissait ses ouvrages avec le plus grand soin. Ne serait-il pas permis de croire aussi que, nouvellement marié alors, il ait peint sa jeune épouse sous l’impression du plaisir qu’il éprouvait à contempler ses traits?

according to an annotation in a copy of the sale catalogue (RKD, The Hague), Lugt no. 31989: "Portrait de femme. La tête est vue de profil, les cheveux blonds, frisés et relevés, le cou orné d’un collier de perles et entouré d’une grande collerette de guipure qui se détache sur les beaux noirs de la robe. C’est un portrait plein de caractère et de distinction. Forme ovale.- Haut., 67 cent.; larg., 53 cent."

according to an annotation in a copy of the sale catalogue (RKD, The Hague), Lugt no. 50891: "Portrait de Saskia Ulenburgh de Leeuwarden, la première femme de Rembrandt. Elle est représenté debout, vue de profil, peinte à mi-corps, constume de l’époque. Elle porte une robe noire, serrée à la taille par une ceinture bleue. Un vaste et splendide col en guipure, à plusieurs rangs superposés, ce qui lui donne un aspect de richesse extraordinaire, couvre entièrement le haut de la poitrine et les épaules; tous les connaisseurs en admirent l’exécution magistrale. Les plans du visage sont indiqués par un modelé d’une finesse incomparable. Le profil se détache nettement sur un fond obscure, et pourtant le contour reste doux, gras et moelleux. La peinture, fine, delicate et soignée, est complètement dans la première manière du peintre et peut server à la caractériser. L’exécution des cheveux dépasse tout ce que l’ancienne École a pu faire: ces cheveux, d’un blond cendré, ont la légèreté d’un brouillard; de loin, c’est une chevelure; de près, c’est une vapeur. Le joyau favori de l’époque, la perle, complete la parure de Saskia: deux grosses perles pendent à ses oreilles et un collier de perles entoure son cou; des perles, des diamants et un ruban bleu ornent sa chevelure. L’oeuvre est aussi pure qui si Rembrandt venait d’y mettre la dernière main. Aucun tableau, excepté la Leçon d’anatomie, signé et daté de la même année 1632 (au musée de La Haye), ne peut mieux render et faire comprendre la première manière du maître. Saskia était fille de Rombertus Ulenburgh, qui fut pensionnaire de Leeuwarden de 1584 à 1597. Du mariage de Rembrandt avec Saskia naquirent quatre enfants: deux fils et deux filles. Les trois premiers moururent en bas âge. Tytus , ou Titus, qui vint au monde le 22 septembre 1641, survécut seul à sa mère. Saskia mourut le 9 juin 1642. Ce tableau, d’une conservation exceptionelle, a pu rester avec ses qualités et son ton argentin, ayant échappé aux agglomerations successives de vernis. Provient de la galerie du grand-duc de Hesse, auquel il avait été acheté par M. le comte de Reiset, ancien ministre plénipotentiaire de France à Cassel. A été catalogué dans plusieurs ouvrages, et notamment dans le Catalogue historique et descriptif, par M. Eugène Dutuit, page 51, collections privées, et cité à tort comme le portratit de la soeur de Rembrandt. Consulter l’ouvrage de M. Émile Michel sur Rembrandt. Signé à gauche et daté 1632. T. – H., 0m, 695. L., 0m, 55."